Jésus-Christ, l'homme souffrant

Mercredi 9 Avril 2025

Thème: «Jésus-Christ, l'homme souffrant».

Texte: Psaumes 22:2-9

22:2 Mon Dieu! mon Dieu! pourquoi m'as-tu abandonné, Et t'éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes? 22:3 Mon Dieu! je crie le jour, et tu ne réponds pas; La nuit, et je n'ai point de repos. 22:4 Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d'Israël. 22:5 En toi se confiaient nos pères; Ils se confiaient, et tu les délivrais. 22:6 Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés; Ils se confiaient en toi, et ils n'étaient point confus. 22:7 Et moi, je suis un ver et non un homme, L'opprobre des hommes et le méprisé du peuple. 22:8 Tous ceux qui me voient se moquent de moi, Ils ouvrent la bouche, secouent la tête: 22:9 Recommande-toi à l'Éternel! L'Éternel le sauvera, Il le délivrera, puisqu'il l'aime!

Retenons:

David prophétise sur les souffrances de Jésus Christ longtemps avant que cela n’arrive. Il dépeint Jésus comme l’homme souffrant sous le coup de l’abandon par son Père. Devant la puanteur exécrable du péché que Jésus avait revêtu, Dieu qui est Saint ne pouvait plus faire route avec son Fils. Néanmoins, le Père savait que son Fils était capable de s’en tirer malgré les souffrances. Et donc, David voyait en vision le Fils de Dieu criant de douleur tout en implorant son Père de venir à sa rescousse. Mais Dieu s’éloignait plutôt sans Le secourir et même sans écouter ses plaintes. Jésus est décrit comme criant le jour et la nuit, sans repos et sans réussir à attirer l’attention de son Père. Lui qui est le Saint, qui siège au milieu des louanges d'Israël n’a pas voulu se mêler à cette surdose de péché revêtu par Jésus afin que le monde fut sauvé. Dans cette vision, David comparait l’époque où ses pères se confiaient en ce même Dieu et Il les délivrait. Ses pères criaient à Lui, et ils étaient sauvés; Ils se confiaient en Lui, et ils n'étaient point confus. David décrivait les réactions de moquerie de ceux qui voyaient la souffrance de Jésus. Ils ouvraient la bouche et secouaient la tête. En fin de compte, la ténacité de Jésus à ne pas abandonner a abouti au salut de l’humanité, au grand dam de l’ennemi qui n’avait pas compris le fin stratagème de Jésus. Dieu délivra son Fils et le monde d’un seul coup. C’est le jeu du « Qui perd, gagne ». Jésus souffrit, mourut, ressuscita, remporta son défi: et nous avec Lui. Excellent mercredi. Amen.

Alain Louz.-